Domaine 3 - Cognition pour l’éducation: un pont tout près ? (Journée d’étude « Raisons éducatives » n° 25)

12 novembre 2021

Ecaterina Bulea Bronckart

Emmanuel Sander (UNIGE), Edouard Gentaz, (UNIGE) & Gaëlle Molinari (UNIGE)

Stanislas Morel, Paris 13;

Valérie Tartas, Toulouse Jean-Jaurès;

Liliane Sprenger-Charolles, Aix-Marseille Université;

André Tricot, Montpellier 3;

Gérard Sensevy, Université de Bretagne occidentale;

Fanny Gimbert, Université Grenoble Alpes;

Karine Mazens, Université Grenoble Alpes;

Marie-Caroline Croset, Uniniversité de Lyon;

Jérôme Prado, Université de Lyon;

Marie-Line Gardes, HEP Vaud;

Catherine Martinet, HEP Vaud;

Rachel Sermier Dessemontet, HEP Vaud;

Anne-Françoise de Chambrier, HEP Vaud;

Philippe Gay, HEP Valais;

Gaëlle Molinari, UNIGE;

Nathalie Muller Mirza, UNIGE;

Katarina Gvozdic, UNIGE;

Valérie Lussi Borer, UNIGE;

Emmanuel Sander, UNIGE;

Vincent Widmer, UNIGE;

Sylvie Richard, UNIGE;

Edouard Gentaz, UNIGE;

Christine Hessels-Schlatter, UNIGE;

Marco G.P. Hessels, UNIGE;

Sophie Brandon, UNIGE.

Invité-es :

Barbara Fouquet-Chauprade, UNIGE (coordination RE)

Kristine Balslev, UNIGE (coordination RE)

Charles Heimberg, Président-e de la SSED, UNIGE

Isabelle Collet, Vice-Présidente SSED, UNIGE

Ecaterina Bulea Bronckart, Présidente EDSE

Avec la coordination de Catherine Fabre, Myriam Radhouane et Glen Regard

John Bruer a signé en novembre 1997 dans Educational Researcher l'article « Education and the Brain: A Bridge Too Far » en référence au film éponyme d'Attenborough relatant une opération alliée manquée de la deuxième guerre mondiale. Dans cet article séminal, Bruer défend l'idée d'une distance trop grande entre les neurosciences et la salle de classe.

L'objectif de cette journée est de réinterroger aujourd'hui les rapports entre les sciences de la cognition et de l'éducation à un moment de leur histoire où l'une et l'autre de ces disciplines ont atteint un certain degré de maturité. La question des possibilités de cette interrelation a montré son actualité par les vifs débats qu'elle suscite. Celui-ci s'est accompagné de questionnements autour des (im)possibilités de passage du laboratoire – cadre principal, tout du moins jusqu'à présent, des chercheurs en sciences de la cognition –, à la classe – cadre privilégié et revendiqué de la plupart des recherches en sciences de l'éducation.

La journée abordera des questions importantes comme : celle des ancrages méthodologiques et épistémologiques des sciences de la cognition et de l'éducation, de leurs compatibilités et de leurs complémentarités ; celle du degré de connaissance réciproque de ces sciences et des répercussions de ces (mé)connaissances sur les possibilités d'interdisciplinarité. ; celle des conditions pour que les sciences de la cognition et de l'éducation puissent travailler de concert à la réalisation d'objectifs communs ; celles des conditions de transformations conjointes des objets disciplinaires et de la manière dont les connaissances co-construites sont susceptibles d'être réintégrées au sein de chaque discipline ; celle du passage du laboratoire à classe et des liens entre la recherche et la pratique ce qui inclut celle des relations entre démarche d'intervention et approche prescriptive.

Ces questions structureront ainsi les présentations de la journée en trois axes :

• Axe 1 : Épistémologies et méthodologies
• Axe 2 : Relations Recherche-Terrain, Laboratoire-Classe, Sciences Interventionnelles
• Axe 3 : Collaborations effectives ou en émergence.

>>>> Programme à télécharger

*INFORMATION COVID* : le public participera à cette journée à distance; les doctorant-es peuvent choisir leur modalité de participation (en ligne, en présence), mais doivent l'annoncer via le formulaire suivant : https://formulaire.unige.ch/outils/limesurveyfac/fapse/index.php/757726?lang=fr

Université de Genève

ATTENTION: En cas d'empêchement, n'oubliez pas d'annuler votre inscription à l'activité auprès de la coordinatrice, Myriam Radhouane. Sans désistement au moins 24h à l'avance, vos repas nous seront facturés, et non remboursés. Nous devrions alors vous demander (sauf cas de force majeur) de régler ce montant de 20.-

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