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Bien-être physique et mental en temps de pandémie et de thèse

Ilaria Orsi, Caroline Betto-Colliard, Denis Billotte

Le confinement n’est pas une nouveauté pour les doctorant·e·s comme le remarquent Mathilde Maillard et Mathieu Rouault. En particulier les travaux de thèse en sciences humaines et sociales impliquent des phases accablantes mais nécessaires de réclusion, comportant isolement social et manque d’activité physique.


(https://www.grandlabo.com/sos-telethese-continuer-sa-these-en-plein-confinement-coronavirus/). 

Qu’il s’agisse de terminer la rédaction d’un manuscrit ou de ralentir la propagation de la pandémie, les répercussions de cette condition sur la santé physique et psychique sont les mêmes : stress, épuisement, irritabilité, insomnie, mauvaise concentration, faible rendement au travail, confusion, culpabilité. Dans les deux cas, les facteurs de stress peuvent être la méconnaissance de la durée de l’isolement, l’incertitude de l’avenir, ou encore le manque de contact (The psychological impact of quarantine and how to reduce it: rapid review of the evidence. S K Brooks, R K Webster, L E Smith, L Woodland, SWessely, N Greenberg, G James Rubin. The Lancet, Vol 395, pages 912–20. March 14, 2020 ; Evans, T., Bira, L., Gastelum, J. et al. Evidence for a mental health crisis in graduate education. Nat Biotechnol 36, 282–284 (2018).

https://doi.org/10.1038/nbt.4089.

Mais l’isolement peut aussi nous amener à réfléchir soigneusement et profondément à notre but ultime, à nos intentions, à nos objectifs et à reconsidérer notre échelle de valeurs. Rappelons-nous que la finalité de notre confinement actuel est de contribuer à contenir la propagation de la pandémie de Covid-19 : la responsabilité envers la communauté doit être notre objectif commun.
En tant que jeunes chercheuses et chercheurs, vous êtes (ou vous serez) aussi appelé·e·s à venir au secours de la société, en la nourrissant avec vos approches du Savoir.
Intégrer au quotidien ces considérations dans votre état d’esprit peut probablement aider à donner un sens aux privations…

Et que peut-on faire encore faire pour contrecarrer les effets négatifs que le confinement produit sur notre santé physique et psychique ?
Le document visuel ci-dessous élaboré par Igor Thiriez nous offre quelques pistes pour gérer l’anxiété. (Merci à Verity Elston de @GradCampusUNIL de nous l’avoir transmis, et d’en proposer aussi des versions en plusieurs langues).
De plus, durant ces semaines le web regorge de conseils concernant les bonnes pratiques pour rester en forme et garder le moral. Gardons-les au chaud !

  • Comment bouger ? Sur les réseaux sociaux vous trouvez une mine de conseils pour vos entrainements casaniers :  par exemple #homeworkout sur Instagram. Vous pouvez aussi télécharger des applications ou rejoindre des cours en ligne, parfois gratuitement, parfois contre donation. Organisez votre journée en incluant des moments précis pour votre entrainement.
  • Comment garder le moral ? Appelez ou organisez une vidéoconférence avec vos proches ; listez les activités paisibles que vous feriez une fois que le confinement sera terminé ; triez vos sources d’information et surtout sentez-vous fiers/fières car vous êtes en train de tenir le coup !

N'oubliez pas que des hotlines et des services sont à votre disposition si vous avez des questions ou si vous avez besoin d’un soutien psychologique

UNIFR (https://www3.unifr.ch/home/fr/coronavirus/contacts.html)
UNIGE (https://www.unige.ch/coronavirus/fr/actualite/etudiant-es/)
UNIL (https://www.unil.ch/coronavirus/home.html)
UNINE (https://www.unine.ch/coronavirus/home.html).

Mots clés: Doctorat, Bien-être, Début de thèse, Milieu de thèse, Fin de thèse